jeudi 7 juin 2007

Groupe d'Activation de la Gratuité

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"liberté gratuité vacuité"

Groupe d'Activation de la Gratuité
zones de gratuité, boutiques gratuites, freeperies,
libriotheques, repas gratuits,
don à l’étalage, ouvertures d’esprits et de lieux...


Que sont les zones de gratuité ?
(boutiques/gratuites, magasins/gratuits ,supermarchés/gratuits...)


Dans une zone de gratuité TOUT EST GRATUIT !

Toute personne peut :
déposer ou non quelque chose,
prendre ou non quelque chose.
Il n’y a pas d’obligation d’amener quelque chose pour prendre autre chose.
(ni troc, ni charité...)

Une zone de gratuité peut-être permanente et auto-gerée.

« Si quelqu’un demande le responsable , c’est lui le responsable !» (dicton diggers)

Une zone de gratuité peut constituer également un lieu de rencontres et/ou d’échanges de biens et de services gratuits.

« De QUOI avez-vous VRAIMENT besoin ? » (question)

C’est aussi un espace de réflexion sur nos besoins, nos comportements,
nos habitudes.

« ARGENT GRATUIT » (écrit sur une caisse)

La zone est ouverte
-aux débats/réflexions (rapports marchands/ gratuités/ propriétés/ lacher-prise/profits/dons...)
On peut y inventer ensemble d’autres modes de partage.
-aux méditations/relations (dépenses/dépendances/consciences/...)
On peut s’y débarrasser de ses oeillères et de ses illusions
-aux actions/propositions [gratuites (?) libres(?) vides(?)]
On peut y tenter un geste sans buts ou une parole dégagée de tout intéret.

Repas gratuits
Repas de quartier, auberge espagnole, pique-niques-transdisciplinaires...

Trouver à manger :
Sans faire appels au solutions proposées au « précaires » (restau du coeur, croix-rouge...) ni aux astuces et combines pour déjouer les systèmes de contrôle de la grande distribution mais légalement et de façon autonome (ou presque) :
Le glanage (autorisé par l’article R24 du code pénal) dans les champs ou sur les marchés permet de récupérer une quantité non négligeable de fruits et légumes tout à fait dignes d’être consommés bien que jugés impropres à la vente.
Il en va de même pour les produits frais invendus lors de la fermeture des magasins et estimés invendables pour le lendemain.
La ceuillette dans les espaces peu ou pas urbanisés (-pollués) peu assurer une énorme partie des besoins alimentaires.
L’auto-production : en récupérant des semences de qualités et en semant au mieux directement dans la terre, sinon dans des pots, bacs, bidons... On peut aussi profiter d’espaces sauvages peu fréquentés pour y implanter discretement des éspèces délicieuses (ceuillette amplifiée).
Les échanges de biens et de services fonctionnent aussi au niveau alimentaire : de la farine contre une façade repeinte, un concert contre une bonne-bouffe ou se faire payer ses vendanges directement en caisse de vin...

Offrir à manger :
Chacun-e peut emmener à manger (auberge espagnole).
Ou bien une équipe s’occupe de faire la cuisine (ex :Diggers de san-francisco)
Ou bien certain-e apporte à manger (Tartes-glanées, salades-sauvages, sirops-maison...: Le goût de l’autonomie !) d’autres de la musique, de la peinture, des histoires... (pique-niques transdisciplinaires, potlatch...)
Ou bien on invente de nouvelles formes (rituelles ?) de rencontres autour de la joie sacrée et gratuite ( !) de se nourrir et de partager .

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